Le phénomène urbain dans l’Antiquité tardive et le haut Moyen Âge (IVe-VIIIe siècle)
Colloque « Le phénomène urbain dans l’Antiquité tardive et le haut Moyen Âge (IVe-VIIIe siècle) », organisé les 11 et 12 octobre à l’Université Paris Nanterre, Amphithéâtre du bâtiment Max Weber, par l’équipe THEMAM, ArScAn, UMR7041.
Ce colloque sur les villes de l’Antiquité tardive et du haut Moyen Âge a été organisé pour saluer les 50 ans de recherche sur l’Antiquité tardive et le haut Moyen Age à l’Université de Nanterre, au sein des équipes CRATHMA (1970-1999), devenu TIMA (1999-2004) puis ArScAn-THEMAM (2005-2020). Il entend illustrer la nécessaire pluridisciplinarité entre historiens, archéologues, historiens de l’art et philologues.
Dans l’espace-temps défini de manière géographique des îles Britanniques à la Mésopotamie, et de manière temporelle du IVe au VIIIe siècle, l’analyse du phénomène urbain permet de mettre en valeur les grandes évolutions démographiques, économiques, institutionnelles, sociétales ou religieuses, et fonde une réflexion globale sur la période.
Il s’agit en premier de percevoir l’état de l’armature urbaine et ses évolutions. De 400 à 700, dans certaines régions (Grande-Bretagne ou régions danubiennes), les villes et les cités ont quasiment disparu ; dans d’autres (Gaule, Égypte, Syrie), leur nombre s’est maintenu ; dans d’autres encore (Italie, Hispanie, Afrique, Asie Mineure), leur nombre a diminué ; enfin, dans certaines régions (mer du Nord et Baltique, Gaule, espace musulman), on assiste à l’apparition de nouvelles agglomérations ou à une transformation de l’espace urbain qui témoignent de nouvelles manières d’être et de faire la ville.
Le colloque se propose donc d’abord de faire un bilan quantitatif afin d’apprécier les tendances générales et ses variations régionales du IVe au VIIIe siècle. Par des analyses plus qualitatives, il vise ensuite à définir les évolutions des réalités et des représentations urbaines.
Programme : Programme_Colloque_PhenomeneUrbain