Atlas historique du Proche-Orient ancien (AHPOA)

Atlas historique du Proche-Orient ancien, sous la direction de M. Sauvage,
coédition IFPO, Beyrouth et Les Belles Lettres, Paris, 2020,
232 p. au format 270 × 380 mm, 150 cartes ou plans, bibliographie, index.

https://www.lesbelleslettres.com/livre/9782251451138/atlas-historique-du-proche-orient-ancien

Cet Atlas historique du Proche-Orient ancien couvre la période allant du début de l’Épipaléolithique, vers le XXe millénaire av. J.-C., jusqu’à l’extinction de l’écriture cunéiforme au tournant de notre ère. L’aire géographique retenue est globalement celle de l’extension de l’écriture cunéiforme (de l’Anatolie orientale à l’Iran occidental, la péninsule arabique et le Golfe) avec des appendices géographiques ponctuels (jusqu’à l’Indus par exemple pour le troisième millénaire ou l’empire achéménide, jusqu’à l’Égypte à différentes périodes, jusqu’à l’Égée pour le Bronze récent, etc.).

Les cartes présentent systématiquement le relief afin de faciliter la réflexion sur les frontières naturelles et les voies de communication. Il est tenu compte, pour la basse Mésopotamie notamment, des variations du tracé des côtes et du cours des fleuves ou des principaux canaux. Pour chaque période, on a essayé de cartographier, autant que faire se peut, les frontières ou limites des différentes entités politiques ainsi que les voies de communication et de hiérarchiser l’information, notamment au niveau des villes principales (capitales, métropoles régionales, etc.) et des voies de communication (routes principales ou secondaires), bien entendu en utilisant chaque fois qu’elle est connue la toponymie de l’époque. On y a ajouté une vingtaine de plans de villes : les principales capitales auxquelles s’ajoute une sélection de villes plus modestes mais dont la morphologie est très caractéristique d’une période ou d’une culture.

Les cartes sont accompagnées d’un court texte (entre 2000 et 3500 caractères espaces comprises en général) commentant la carte elle-même et explicitant les choix cartographiques, les limites des connaissances et les avancées de la recherche dans les vingt dernières années en matière de géographie historique. Un chapitre regroupe, après le cahier des cartes, les sources et un choix de références bibliographiques parmi les plus à jour pour chaque contribution afin que le lecteur intéressé puisse poursuivre sa recherche. S’y ajoutent un index des noms propres des noms de peuples ainsi qu’un index géographique recensant les noms modernes et anciens des sites ainsi que leurs différentes variantes.

Liste des contributeurs

Philippe Abrahami (professeur à l’université de Lille), Damien Agut-Labordère (chargé de recherche au CNRS), Raphaël Angevin (conservateur du patrimoine, DRAC d’Auvergne – Rhône-Alpes), Johnny Samuele Baldi (chargé de recherche au CNRS), Emmanuel Baudouin (attachée temporaire d’enseignement et de recherche à l’Université Toulouse Jean Jaurès), Fanny Bocquentin (chargée de recherche au CNRS), Odette Boivin (Visiting Assistant Professor, New York University), François Bridey (conservateur du patrimoine au musée du Louvre), Pascal Butterlin (professeur à l’université Paris 1 – Panthéon-Sorbonne), Corinne Castel (directrice de recherche au CNRS), Barbara Chiti (chercheuse associée), Philippe Clancier (maître de conférences à l’université Paris 1 – Panthéon-Sorbonne), Laura Cousin (chercheuse associée), Julien Cuny (conservateur du patrimoine au musée du Louvre), Pascal Darcque (directeur de recherche au CNRS), Mustapha Djabellaoui (chercheur associé), Xavier Faivre (ingénieur de recherche au CNRS), Guillaume Gernez (maître de conférences à l’université Paris 1 – Panthéon-Sorbonne), Bernard Geyer (directeur de recherche honoraire au CNRS), Bruno Gombert (chercheur associé), Anna Gómez Bach (chercheuse au Departament de Prehistòria, Universitat Autònoma de Barcelona), Daniel Helmer (directeur de recherches honoraire au CNRS), Michaël Jasmin (chercheur associé), Mathilde Jean (attachée temporaire d’enseignement et de recherche à l’université Paris 1 – Panthéon-Sorbonne), Francis Joannès (professeur émérite à l’université Paris 1 – Panthéon-Sorbonne), Christine Kepinski (directrice de recherche émérite au CNRS), Ergül Kodaş (assistant professeur à l’université de Mardin Artuklu), Bertrand Lafont (directeur de recherche au CNRS), Marc Lebeau (archéologue, European Centre for Upper Mesopotamian Studies, Bruxelles), Alain Le Brun (directeur de recherche honoraire au CNRS), Camille Lecompte (chargé de recherche au CNRS), Brigitte Lion (professeure à l’université Paris 1 – Panthéon-Sorbonne), Marjan Mashkour (directrice de recherche au CNRS), Cécile Michel (directrice de recherche au CNRS), Pierre de Miroschedji (directeur de recherche honoraire au CNRS), Miguel Molist Montaña (professeur à l’Universitat Autònoma de Barcelona), Alice Mouton (directrice de recherche au CNRS), Hugo Naccaro (doctorant à l’université Paris 1 – Panthéon-Sorbonne), Aurélie Paci (doctorante à l’université Paris 1 – Panthéon-Sorbonne), Clélia Paladre (doctorante à l’université Paris 1 – Panthéon-Sorbonne), Bérengère Perello (chargée de recherche au CNRS), Philippe Quenet (professeur à l’université de Strasbourg), Marcelo Rede (professeur à l’université de São Paulo), Martin Sauvage (ingénieur de recherche au CNRS), Margareta Tengberg (professeure au Muséum national d’histoire naturelle), Aline Tenu (chargée de recherches au CNRS), Régis Vallet (chargé de recherche au CNRS), Julien Vieugué (chargé de recherche au CNRS), Emmanuelle Vila (chargée de recherche au CNRS).

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