PRIOL Émeline

Docteure

Adresse professionnelle

epriol@parisnanterre.fr


Sujet de thèse: « Sympoliteia ou le partage de la citoyenneté : anthropologie des institutions et des pratiques supra-civiques dans le monde grec du Ve siècle aux années 150 av. J.-C. »

Les recherches que je mène s’intéressent principalement aux institutions hellénistiques et en particulier à la citoyenneté supra-civique qui se développe à partir du Ve siècle av. J.-C. Elles ont abouti à étudier conjointement deux types de regroupement de cités dans une thèse de doctorat : les sympolities fédérales et les sympolities par incorporation. Ayant été formée à l’épigraphie et à l’archéologie j’ai conduit l’examen à partir d’un corpus d’inscriptions et des sources littéraires, archéologiques et numismatiques. L’enjeu de l’étude porte sur le rapport de la cité au territoire et à l’effectivité des normes qu’elle institue, le résultat de ces recherches ayant mis au jour une approche territorialisée de la citoyenneté. 

Je travaille actuellement à la publication de cette thèse tout en continuant à enseigner dans le secondaire après avoir occupé un poste d’ATER à l’Université de Tours et de monitrice à l’Université Paris Nanterre.

Parallèlement, j’ai pu prendre part à plusieurs projets de recherche (ANR – EFA) portant sur la céramique de l’Artémision à Thasos, les bases de portrait de l’agora des Italiens à Délos et le sanctuaire du Ptoïon en Béotie. J’ai également participé aux fouilles franco-italiennes sur le site de Policoro, en Basilicate, menées par S. Verger et visant à étudier les transformations urbaines liées à l’évolution historique du site. 

Localement, j’ai souhaité mener des activités de valorisation de la recherche de manière pluridisciplinaire en participant à la création de l’association des jeunes chercheurs de Nanterre dont j’ai occupé la présidence, et en étant représentante des doctorants pendant plusieurs années. 

Émeline Priol est agrégée d’Histoire et diplômée de l’École pratique des hautes Études où elle s’est spécialisée en histoire des institutions hellénistiques en réalisant notamment un mémoire de recherche ayant pour sujet la citoyenneté dans la Confédération achéenne sous la direction de Jean-Louis Ferrary. Elle réalise depuis septembre 2015 une thèse de doctorat portant sur les phénomènes supra-civiques dans le monde grec à l’époque hellénistique : https://www.academia.edu/24321225/Projet_de_thèse sous la direction de Christel Müller (Université Paris Nanterre) et de Kostas Burasélis (Université nationale et capodistrienne d’Athènes).

Désireuse d’explorer le lien entre l’archéologie et l’histoire institutionnelle elle s’est formée à l’archéologie classique à l’École du Louvre et à l’épigraphie grecque à l’École normale supérieure. Dans ce cadre elle a participé à plusieurs missions de recherche (ANR – EFA) portant sur la céramique de l’Artémision à Thasos, les bases de portrait de l’agora des Italiens à Délos et le sanctuaire du Ptoïon en Béotie. Elle a également participé aux fouilles franco-italiennes sur le site de Policoro, en Basilicate, menées par S. Verger et visant à étudier les transformations urbaines liées à l’évolution historique du site.



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Chapitres d'ouvrage

  • Εmeline Priol. Refonder en Grèce à l’époque hellénistique : acte total ou mutation partielle ? Les synoecismes dans le cadre des sympolities des années 350 aux années 150 av. J.-C. : l’exemple de Latmos et Pidasa. Philippe GERVAIS-LAMBONY, Frédéric HURLET et Isabelle RIVOAL. (Re)Fonder. Les modalités du (re)commencement dans le temps et dans l’espace, Editions de Boocard, pp.143-156, 2017. ⟨hal-02379422⟩